Ces trois mots ont imprégné les discours de plusieurs candidats à l'élection présidentielle : le grand remplacement. Inventée par un écrivain d'extrême droite, l'expression renvoie à l'idée selon laquelle les populations européennes pourraient être submergées par l'immigration venue d'Afrique et du Maghreb. Une substitution démographique qui, au-delà du complotisme, s'apparente à une manière d'essentialiser les gens, c'est-à-dire à du racisme.