Le 29 novembre 1999, les corps sans vie des époux Gournier sont retrouvés à leur domicile de Saint-Priest-en-Jarez. Ils ont été empoisonnés au curare. Très vite, les soupçons s'orientent vers le chirurgien Jean-Paul Gournier, leur fils unique qui, en situation financière difficile au moment des faits, serait grandement soulagé de toucher l'héritage, soit 2,5 millions de francs. Jean-Paul Gournier nie et rappelle la mésentente notoire du couple. Selon lui, sa mère a tué son époux avant de se suicider. Condamné en première instance à 25 ans de réclusion criminelle en 2008, il est, à la surprise générale, acquitté un an plus tard.