L'expédition entreprise par Stéphane Peyron sur les hauts plateaux éthiopiens n'a rien d'une partie de plaisir. Outre l'instabilité politique de la région, les conditions climatiques sont pour le moins inhabituelles. Le désert que traverse l'expédition de Stéphane Peyron est si chaud que la température peut atteindre les 60 degrés. Au bout de la piste, le volcan de l'Erta Ale, que les Afars, qui peuplent cette terre de sel et de soif depuis plus de 4000 ans, appellent la maison du diable. Le spectacle est impressionnant. Au fond du cratère, l'un des rares lacs de lave en activité creuse une faille, centimètre par centimètre, qui pourrait bien un jour fracturer la corne de l'Afrique et créer, à partir de la mer Rouge, un nouvel océan.