En 1981, l'élection de François Mitterrand fait naître de grands espoirs d'avancées sociales. Mais deux ans plus tard, la France déchante. Le gouvernement s'aperçoit que «les caisses sont vides» et met en place un plan de rigueur. En 1986, l'Acte unique déréglemente l'économie française et libéralise les mouvements de capitaux. De Jean-Pierre Chevènement à Antoine Gaudino, les nombreux témoins pointent les dérives liées à cette victoire du tout-marché : corruption collective et pénétration des hautes sphères du pouvoir par les intérêts privés.