Alors que Séoul, la capitale, ne sait plus à quel bruit se vouer, entre ses embouteillages et ses groupes de rock, les moines bouddhistes du monastère de Haeinsa mettent consciencieusement six ans pour imprimer treize exemplaires du légendaire Tripitaka, recueil du dogme bouddhique, gravé sur plus de 80 000 planches de bois. Tandis que des trains ultra-modernes traversent des paysages variés et très doux, un aperçu de la vie du conducteur de la motrice laisse deviner combien sont encore présentes les ancestrales règles de conduite confucéennes.