Dans les années 1870, la découverte des microbes par Louis Pasteur a constitué une révolution pour la médecine scientifique. En expliquant la cause des maladies infectieuses, le chercheur comprenait en même temps quel devait être leur antidote : la vaccination. Son succès fut tel que cette technique visant à stimuler le système immunitaire est devenue depuis le porte-drapeau de la médecine scientifique, jusqu'à dessiner une ligne de partage entre lumière et obscurantisme, science et superstition. Pour autant, la vaccination ne peut se soustraire à tout questionnement. Agit-elle sur l'organisme au-delà de la protection contre une maladie ? Sait-on que l'ordre dans lequel les vaccins sont administrés influence leur efficacité et leur éventuelle nocivité ? Faut-il vacciner tout le monde ? Les laboratoires instrumentalisent-ils la peur ?