Imelda Marcos, qui sert de fil conducteur à ce documentaire, n'est pas la seule des femmes de dictateurs à s'être distinguées par son comportement outrageusement dépensier. D'autres, telle Michèle Duvalier, femme du tristement célèbre président de Haïti Baby Doc, ou Leïla Ben Ali, épouse de l'autocrate tunisien, se sont enrichies au détriment de la population de leur pays. Concubine forcée à l'adolescence, choisie parmi une vingtaine d'autres et contrainte au mariage, Catherine Bokassa a servi de faire-valoir à son empereur de mari, mais elle a aussi profité de ses largesses. Au Zaïre, Bobi et sa soeur jumelle, l'épouse et la maîtresse officielle, n'ont rien trouvé à redire aux exactions commises par l'autoproclamé maréchal Mobutu. Chacune de ces femmes profite aujourd'hui d'un exil doré.