Bâtonnets, dés, suprêmes, médaillons, rillettes, râpé, découpé en tranche : le surimi existe sous toutes les formes. Apparu sur le marché européen il y a une vingtaine d'années, son succès est fulgurant. Chaque famille française en mange en moyenne trois kilos par an : l'Hexagone est le second consommateur mondial après le Japon. Ni gras, ni trop protéiné, le surimi n'est composé ni de crabe ni de déchets de poissons. Pourtant, à l'origine, ce produit est un art. Appelé Kamaboko au Japon, signifiant "chair de poisson", le surimi traditionnel en contient presque 100%. Du surimi japonais cinq étoiles au bâtonnet de crabe industriel, le secret de sa recette commence à 600 mètres de profondeur dans l'océan.