Entre 1857 et 1945, la France a déporté plus de 85 000 hommes et femmes au bagne de Cayenne. Astreints aux travaux forcés, ces prisonniers étaient destinés à remplacer les esclaves qui, avant l'abolition de 1848, étaient affectés à ces tâches effroyablement difficiles. Quelques prisonniers ont réussi à s'évader de Guyane, sans qu'il soit possible d'en connaître le nombre exact. Quelques détenus du bagne de Cayenne sont restés célèbres : Henri Charrière, dit «Papillon», qui a publié son autobiographie, mais aussi le docteur Bougrat, qui fut finalement libéré par le gouvernement vénézuélien. L'épopée de ces hommes ponctue les étapes d'un voyage entrepris sur leurs traces.