Le ténor Roberto Alagna retrace son parcours atypique et s'exprime sur son métier. «Je n'ai pas un premier souvenir musical, la musique a toujours été là. Je me souviens qu'il y a toujours eu des instruments, des gens qui chantaient à la maison», confie-t-il. «Le premier professeur qui a compté a été Rafael Ruiz. C'est lui qui m'a dit que j'étais ténor. J'étais devenu comme son fils», dit-il encore. Roberto Alagna évoque également l'opéra : «Aujourd'hui, l'opéra appartient à tout le monde, c'est un art populaire, et j'y crois de plus en plus. Il faut se battre pour convaincre le public d'y aller». Ou encore : «J'ai pris des risques très tôt, en chantant certains rôles très jeune (Don Carlos, Pagliacci). Ma carrière a été faite de coups de foudre et de prises de risque».