L'histoire des négociateurs de crise commence lors des Jeux olympiques de Munich, lorsque la délégation israélienne est décimée après une prise d'otage dont la gestion par la police allemande s'est révélée catastrophique. C'est dans le sillage de cet événement fondateur que naissent d'abord le groupe d'intervention de la police (GIPN) de Marseille, puis le Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale (GIGN). Les commandants historiques de ces unités, Georges N'guyen Van Loc et Christian Prouteau, ont cimenté les fondements pratiques et théoriques de la négociation de crise.