«Le saint Grégoire» de Rubens a un parcours extraordinaire. Cette toile de cinq mètres de haut, commandée au peintre par une confrérie de prêtres, était au départ destinée à une église romaine. Mais, refusée par les Pères, elle a alors été transportée en Flandres par Rubens lui-même qui l'accrocha dans l'église où repose sa première femme. Après le XVIIe siècle, les armées napoléoniennes rapatrient le tableau en France avant que l'oeuvre ne soit volée et découpée en huit morceaux. Elle arrive ensuite dans le Dauphiné en 1811. Il faudra alors quatre restauration pour lui redonner sa splendeur.