Après l'attentat du musée du Bardo en mars dernier, le tourisme en Tunisie a du mal à se relever. Pilier de l'économie, le secteur était déjà à la peine depuis la révolution en 2011. Pour rassurer les touristes et rester compétitif, le pays se montre innovant et oscille entre les extrêmes.
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Après l'attentat du musée du Bardo en mars dernier, le tourisme en Tunisie a du mal à se relever. Pilier de l'économie, le secteur était déjà à la peine depuis la révolution en 2011. Pour rassurer les touristes, des mesures de sécurité drastiques ont été prises. Par ailleurs, le pays mise sur une clientèle plus européenne et innove aussi en proposant par exemple les premiers séjours «100 % halal». Des boutiques de vêtements salafistes aux défilés de mode ultra tendance, des villages reculés aux bars et restaurants les plus chics, la Tunisie post-révolution oscille entre les extrêmes. Malgré la menace terroriste, les Tunisiens poursuivent leur apprentissage de la démocratie avec l'élection en décembre dernier d'un nouveau président. La jeunesse, elle, reste bien décidée à s'amuser et à ne pas céder à la peur.