Pendant trois ans, la police française a traqué "le violeur aux chaussettes", accusé d'avoir violé et séquestré douze femmes selon un mode opératoire bien rodé : il se glissait chez ses victimes en passant par les toits ou les balcons, les ligotait avec les moyens du bord, et les bâillonnait en leur enfonçant une chaussette dans la bouche. La presse finit par avoir vent de l'affaire. La psychose gagne certaines villes. La traque s'intensifie. Et c'est finalement à Paris, par hasard, que "le violeur aux chaussettes" se fait repérer, parce qu'une femme croit reconnaître, à la télévision, le portrait de l'homme qui l'a agressée dans un foyer pour travailleurs.