En avril 1997, une équipe de la PJ interpelle Antonio Ferrara à Paris. L'homme est écroué à la prison de Fleury-Mérogis. Le 7 août 1998, trois hommes armés et cagoulés libèrent le détenu. En 2000, un braquage coûte la vie à un convoyeur de fonds. En novembre 2001, c'est à Toulouse que les policiers recroisent son nom. En juillet 2002, ils arrêtent Ferrara qui est incarcéré à la Santé, avant d'être transféré à Fresnes. Jusqu'à ce que le 12 mars 2003, Ferrara signe sa plus spectaculaire évasion. La cavale sera courte. Les policiers de l'OCRB l'arrêtent quatre mois plus tard. Le 15 décembre 2008, le verdict tombe : Ferrara écope de 17 ans de prison. Son ancien avocat, Karim Achoui, est reconnu coupable et condamné à 7 ans de réclusion avant d'être acquitté en appel. Antonio Ferrara voit, quant à lui, sa peine réduite à 11 ans.