En 2012, Jacqueline Sauvage a tiré avec un fusil de chasse sur son mari, Norbert Marot, dans son domicile du Loiret. C'est elle-même qui a appelé les gendarmes pour s'accuser immédiatement du meurtre. Elle a expliqué qu'elle avait craqué après des décennies de violences conjugales envers elle et ses enfants. A-t-elle agi en état de légitime défense ? Aurait-elle pu s'y prendre autrement pour se libérer du joug que son mari exerçait sur elle et sa famille ? La peine de dix ans à laquelle la Justice l'a condamnée était-elle juste ? Rarement un verdict n'a suscité une telle mobilisation en France.