Certains hommes, certaines femmes passent onze mois de l'année à attendre le moment des vacances. D'autres rêvent du week-end du lundi matin au vendredi soir. Le mois de mai est par excellence celui de la préparation des grandes migrations humaines. Et c'est aussi, en attendant mieux, le mois des week-ends prolongés à la mer ou à la campagne. Les futurs villégiateurs étudient les cartes routières. Ils astiquent les chromes de leur voiture. Les journaux parlent des «bilans tragiques des week-ends» mais, qu'importe, l'envie de partir, de quitter la ville, de fuir, est là.