Depuis le 11 mars 2011, le Japon vit avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête. Car la centrale nucléaire de Fukushima, endommagée par le séisme et le tsunami qui ont ravagé l'archipel, continue de fuir. Les mesures prises dans les semaines qui ont suivi le drame se sont révélées inefficaces. Conséquence directe du tsunami, 20 000 personnes ont trouvé la mort. Mais les retombées radioactives sont bien plus dévastatrices et dureront des dizaines d'années. L'accident nucléaire, classé au niveau 7, le plus élevé, continue, un an après, de mettre en danger la vie des Japonais. Sur place, les habitants s'organisent différemment. Mais de nombreuses questions restent en suspens.