En 1812, Napoléon rompt son alliance avec le tsar et, à la tête de la Grande Armée, pénètre en Russie. Les premiers combats lui permettent d'avancer rapidement et la bataille de la Moskova lui ouvre les portes de Moscou. Malheureusement, peu après son entrée dans la ville incendiée, les rigueurs de l'hiver l'obligent à la retraite. Celle-ci tourne rapidement au désastre. Selon Henri Guillemin, la débâcle de la Grande Armée était inscrite dès le début dans la politique extérieure de Napoléon.