En 1804, Napoléon devient empereur des Français. Néanmoins, cette dignité, qu'il s'est lui-même attribuée, ne fait pas encore l'unanimité. Les royalistes continuent à ne voir en lui qu'un usurpateur, malgré la nouvelle hiérarchie nobiliaire qu'il s'efforce de créer, attribuant à ses proches des titres ronflants et élaborant de toute pièce une nouvelle étiquette de cour. Pour faire taire toutes les critiques sur sa légitimité, il ne lui reste plus qu'à se faire sacrer par le pape. Celui-ci, inquiet pour ses Etats, ne peut que s'exécuter.