En amont, la diplomatie a pour finalité de préparer la guerre ou de la prévenir, en tissant des alliances à visée offensive ou dissuasive. En aval, elle y met un terme en rétablissant la paix. De ce point de vue, la continuité s'impose. Que ce soient les monarchies contre la Révolution française, Napoléon contre la Russie, Bush contre l'Irak, le premier coup de feu a toujours été précédé par la constitution d'une ligue, d'une alliance. La coalition vient toujours avant l'expédition. Aucune guerre n'est perpétuelle, aucune paix n'est définitive. C'est dans cet univers de relativité que se déploie l'art de négocier.