Dix figures majeures de la scène littéraire israélienne dressent un portrait de leur pays. Ces auteurs, traduits dans le monde entier, dépeignent avec humour, sensibilité et lucidité un environnement à la fois hédoniste et hanté par l'Holocauste, le traumatisme des guerres et le quotidien sous tension. Ainsi, Zeruya Shalev décrit les rapports chargés de culpabilité et d'angoisse entre mère et fils. Tous voudraient en finir avec l'occupation des territoires palestiniens et s'inquiètent de choix politiques désastreux qui menacent la survie de leur pays ou, au mieux, le condamnent à «la stupidité», selon Amoz Oz.