Nées aux Etats-Unis, des "thérapies de conversion" prétendent "guérir" l'homosexualité, perçue comme une maladie. Au mieux, ces méthodes mêlant christianisme et psychanalyse échouent à modifier l'orientation sexuelle des patients. Au pire, elles entraînent des conséquences dévastatrices sur la santé mentale de celles et ceux qui les subissent. Des réseaux organisés et très actifs dans la promotion de ces "thérapies" existent aujourd'hui au Canada, en France, en Allemagne, en Pologne, en Suisse, aux Etats-Unis et au Royaume-Uni notamment, avec le soutien des autorités religieuses et la complicité de certains psychologues et psychiatres.