Défendre l'État de droit, instaurer un nouvel ordre de sécurité, continuer à lutter contre le dérèglement climatique : voilà la feuille de route de la présidence française de l'Union européenne, présentée par Emmanuel Macron devant le Parlement européen à Strasbourg. Ces thèmes résonnent aussi en France, alors que la Cour des comptes, c'est une première, apporte sa contribution à la campagne présidentielle sous la forme de treize notes, rédigées sous l'impulsion de Pierre Moscovici. Pourquoi cette décision ? Que pense-t-il de cette campagne et plus largement du débat public français ? En tant qu'ancien ministre chargé des Affaires européennes, quel regard porte-t-il sur l'état de l'Europe ?