Des femmes racontent leur interruption volontaire de grossesse. Elles parlent des réactions des autres lorsqu'ils apprennent leur histoire. Parallèlement à ces témoignages, des professionnels, médecins, gynécologues ou chercheurs parlent des fragilités, des a priori et des tabous qui perdurent. Ils insistent sur la nécessité d'accompagner les femmes pour leur permettre d'échapper à la culpabilisation. Quarante ans après l'entrée en vigueur de la loi Veil, l'IVG est encore perçue par beaucoup de personnes comme un recours inacceptable, comme si devenir mère était indispensable pour être une femme.