Ils viennent d'Afghanistan, d'Irak, de Syrie ou d'Erythrée. Accompagnés de leurs parents, ils ont fui la guerre et les persécutions. Propulsés sur les routes, ces enfants de l'exil ont dû faire face, malgré leur jeune âge, à de multiples dangers pour rejoindre l'Europe. Ce qui frappe avant tout dans les témoignages des enfants, c'est la violence. Celle qu'ils vivaient dans leur pays, celle rencontrée tout au long du chemin, celle du dépaysement en arrivant en Belgique. Ils emploient des phrases simples mais percutantespour la décrire comme " je ne peux pas oublier le bruit des bombes dans mon pays ", ou" je me souviendrai toujours de ma tête dans l'eau " ou encore " je ne comprends pas ce que je fais dans ce Centre ".