Une longue robe noire dessine, dans l'imaginaire comme sur la scène, la silhouette de Juliette Gréco. Sans concession aux phénomènes de mode, elle assène avec conviction ses idées sur la chanson française et la nécessité absolue de s'appuyer sur un texte solide, base de toute création musicale. Interprète des plus grands, c'est dans les cabarets de la Rive gauche qu'elle fait ses armes. Sartre écrit pour elle «La Rue des Blancs-Manteaux». Prévert, Brel, Brassens et Queneau suivent ses traces.