Ce procès d'assises, tourné à Saint-Omer, est d'une intensité particulièrement forte. D'abord parce que la victime est un bébé de moins de 13 mois. Ensuite parce que l'accusée n'est autre que sa mère, qui conteste les faits qui lui sont reprochés. Enfin parce que, derrière la qualification criminelle "violences volontaires sur un mineur ayant entraîné une mutilation ou une infirmité permanente", se cache ce que l'on appelle "le syndrome du bébé secoué".