En novembre 1963, à San Francisco. Des marines sur le point d'être envoyés au Viêtnam organisent une fête agrémentée d'un stupide concours : il s'agit de mettre le grappin sur la fille la plus dénuée de charme. Birdlace, l'un de ces joyeux lurons, aborde ainsi la timide Rose, une serveuse de bar qui rêve de devenir chanteuse et qu'il s'emploie à séduire. Au cours de la fête qui suit, Rose découvre le pot aux roses et s'en prend violemment à son cavalier d'un soir, avant de claquer la porte. Birdlace, éméché mais penaud, la rejoint et s'excuse. Finalement, les deux jeunes gens passent le reste de la nuit ensemble. Leur seul point commun, la solitude, leur suffit pour sympathiser. Birdlace promet à Rose de rester en contact avec elle, puis s'aperçoit, à peine parti, qu'il a déjà oublié son adresse...
Notre critique
Peu d'ambitions, mais du "peps" et une fausse légèreté qui ne trompe pas : une recette typiquement américaine, dont on ne se lasse pas.