Erri de Luca, l'auteur de «Montedidio» et Claudio Magris, à l'origine de «Microcosmes», évoquent les épisodes marquants de l'histoire transalpine : le fascisme, les années de plomb, la honte des années Berlusconi. Au-delà de leurs engagements politiques toujours bien ancrés dans l'actualité (au point qu'Erri de Luca voit l'Italie comme «une occasion perpétuellement gâchée»), ils démontrent comment les couleurs, les sonorités et les lumières italiennes ont imprégné leur sensibilité. Ces sensations ont modelé leur perception de la langue et des dialectes.