Quatre écrivains roumains aux parcours et aux styles variés dessinent un portrait surprenant de leur pays, de l'exilé septuagénaire Norman Manea au représentant de la nouvelle vague littéraire roumaine Florin Lazarescu, en passant par l'écrivaine et journaliste politique Gabriela Adamesteanu et par le célèbre Mircea Cartarescu, pour qui «être Roumain signifie être berger des ruines». Leur oeuvre décrit leur pays, jeune nation qui se cherche encore, dans la douleur : inquiète, déçue par son image à l'étranger, déprimée par son histoire récente, du fascisme au stalinisme, irritée par sa position périphérique en Europe.