Le réalisateur Antoine Lassaigne dresse un large portrait du cinéma italien : de Roberto Rossellini à Francesco Rosi ou Luigi Comencini, en passant par Marcello Mastroianni, Sophia Loren ou Silvana Mangano, c'est l'extraordinaire richesse d'une cinématographie qui a longtemps dominé le paysage du cinéma. D'«Obsession», de Luchino Visconti, à «Gomorra», de Matteo Garrone, Antoine Lassaigne met en avant la dimension sociale, universellement reconnue, de ce cinéma. Souvent tourné vers les problèmes de société, terreau du néo-réalisme, le cinéma italien fut et reste un modèle d'expression sociale et de représentation des classes populaires.