A l'entrée de Besançon, posée au bord du Doubs, la gigantesque friche industrielle de l'ancienne usine Rhodiacéta est devenue le repère des graffeurs, taggeurs et autres photographes industriels. Les anciens ouvriers habitent toujours aux portes de l'usine. Ils parlent de leurs combats, de leur fierté du travail bien fait, de l'argent durement gagné et d'une vie entière passée dans cette usine. Ce lieu désormais abandonné, face à la citadelle, est devenu une part du patrimoine bisontin, un patrimoine dont la destruction est prévue dans les années à venir pour reconquérir les berges du Doubs.