Au sortir de la Grande Guerre, le désir de s'amuser pour tout oublier est le ferment d'une floraison de music-halls et de cabarets parisiens. Dans une époque toujours fermement patriarcale, la capitale sacre ainsi nombre de reines de la nuit. Gaby Deslys, Mistinguett, Joséphine Baker ou Suzy Solidor s'imposent en égéries délurées et provocantes, donnant au divertissement une dimension nouvelle. Chanteuses et danseuses d'exception, meneuses de revue, elles mènent, pendant les Années folles et après la Dépression, d'éblouissantes et tapageuses carrières sur les scènes du Moulin-Rouge, du Casino de Paris ou des Folies-Bergère.