Une fois la fête terminée, que deviennent les coûteuses infrastructures édifiées sur les deniers publics par les villes organisatrices des Jeux olympiques ? Trop chères à entretenir, elles sont parfois laissées à l'abandon ou reprises à prix bradés par des investisseurs privés. Athènes, théâtre des dispendieux JO d'été de 2004, en offre un exemple accablant. Quant aux stades construits spécialement pour les Jeux qui s'ouvrent à Rio, ils menacent déjà de subir le même sort. La candidature de la France à l'organisation des JO de 2024, censée tourner le dos au gigantisme en s'inscrivant dans la cohérence urbanistique du Grand Paris, changera-t-elle la donne ?