Les organisations issues des communautés juives et les associations caritatives de la société civile se retrouvent confrontées à la barbarie antisémite des nazis et de Vichy dès les premiers jours de l'Occupation. A partir de 1940, des associations caritatives, protestantes et juives, agissent. Quand les nazis décident de la «solution finale», l'Etat français accepte d'être complice. Les rafles de l'été 1942 condamnent à mort plus de 23 000 juifs en quelques jours. Le choc dans l'opinion est tel qu'une partie de l'Eglise catholique, poussée par les activistes, sort du silence et, peu à peu, en appelle au devoir de solidarité de l'ensemble de la société. Les associations aident alors des dizaines de milliers de juifs à se fondre dans la société civile, malgré la chasse lancée par les nazis et Vichy.