Depuis la fin 2015, l'afflux de réfugiés s'est considérablement accru dans le nord de la France. Le maire de Grande-Synthe, soutenu par Médecins Sans Frontières et contre l'avis de l'Etat, a ouvert au lieu-dit La Linière un camp «humanitaire et provisoire» pour plus de 2500 réfugiés. Pour l'architecte utopiste Cyrille Hanappe, le provisoire devient parfois définitif. Il faut, selon lui, envisager cette construction pour l'instant éphémère comme un nouveau quartier de la ville, qui ouvrirait un champ des possibles tant pour les réfugiés qui s'y installent, que pour les habitants qui les accueillent.