Vittorio de Seta commence à filmer le sud de l'Italie dans les années 1950. Abolissant la voix off, il s'appuie sur les sons réels pour raconter l'histoire des pêcheurs, mineurs et paysans. Dans les décennies qui suivent, il s'intéresse aux exclus. C'est à cette époque qu'il tourne son film le plus personnel, «Un homme à moitié», en 1966. Interviewé dans son jardin des oliviers familial, en Calabre, le documentariste raconte son parcours, toujours soucieux des nouveaux outils cinématographiques. C'est ainsi qu'en 2010, il apprend à monter en numérique pour son nouveau projet, consacré au parallélisme entre progrès et guerre.