Pour la plupart des natifs des Comorres, le lagon est avant tout d'un lieu qui nourrit. Il est donc vital qu'on le respecte. Une poignée d'habitants, natifs de l'île ou mahorais d'adoption, montre sa détermination à développer un tourisme durable, respectueux des écosystèmes et des traditions. A Mayotte, les eaux paradisiaques du lagon font rêver les plongeurs, alors que les mahorais ne savent pour la plupart pas nager. La mer nourricière, et berceau de l'âme des ancêtres, peut-elle devenir un «accessoire» de la civilisation des loisirs ? Comment concilier des fonctions, des approches a priori antagonistes ? Selon eux, le tourisme doit contribuer à sauvegarder ce territoire unique mais fragile.