On attribue à la lance qui, selon la Bible, a servi à transpercer le flanc du Christ crucifié, des pouvoirs surnaturels : qui possèderait cette relique pourrait contrôler le monde. A l'instar du Saint-Graal, elle aurait attisé la convoîtise de nombreux dirigeants politiques, de l'empereur Constantin à Hitler, en passant par Napoléon Bonaparte. Une équipe de spécialistes analyse l'un des nombreux avatars de cet objet, pieusement conservé au musée de la Hofburg, à Vienne. Plusieurs études montrent que cette relique ne date pas de l'époque romaine.