Symbole d'une nature authentique et préservée, la forêt vit une phase d'industrialisation sans précédent depuis une cinquantaine d'années. Mécanisation, monocultures, engrais et pesticides, disparition des savoir-faire, la gestion forestière suit à vitesse accélérée le modèle agricole intensif. Cette industrialisation de la sylviculture conduit à une standardisation des essences avec, à la clé, un appauvrissement des sols et de la biodiversité forestière. Elle pousse également les forestiers, déjà soumis à un très fort mal-être, à l'endettement. Pourtant, des alternatives existent, notamment la sylviculture irrégulière et continue et la création de groupements forestiers citoyens...