Entre décembre 1911 et avril 1912, une petite bande de militants anarchistes menée par Jules Bonnot commet une série de braquages et de meurtres, devenant la cible privilégiée de la police. Pour la première fois, les criminels utilisent des automobiles pour commettre leurs crimes pendant que la police exploite les empeintes digitales. L'épopée de la bande à Bonnot ne dure que quelque mois et se termine par un siège sanglant. Pourtant, elle marque durablement la mémoire populaire française. Elle a lieu à une époque de contestation politique et de bouleversements sociaux, artistiques, techniques et urbains.