A l'approche de l'élection présidentielle de juillet 2018, les Zimbabwéens, qui ont subi pendant trente-sept ans la dictature de Robert Mugabe - renversé par un coup d'État en 2017 -, espèrent que le processus d'élection de leur nouveau président sera libre et équitable. C'est du moins ce que leur promet devant la presse internationale le successeur de Mugabe, Emmerson Mnangagwa, chef de file de l'Union nationale africaine du Zimbabwe. Face à lui, le candidat Nelson Chamisa, avocat de 40 ans à la tête du premier parti d'opposition, combat depuis des années le système Mugabe. Mais le scrutin est marqué par des soupçons de fraude électorale.