En 1978, l'élection du pape Jean-Paul II a des conséquences, tant sur le plan religieux que géopolitique. Clairvoyant, charismatique et hostile au communisme, Karol Józef Wojtyla représente un allié précieux pour le camp occidental. L'Eglise est alors l'un des plus efficaces réseaux de renseignement au monde. La Stasi et le KGB ne sont pas en reste : à l'apogée de la guerre froide, les services secrets communistes envoient des espions, ordonnés prêtres, infiltrer le Saint-Siège. Le témoignage d'historiens, de magistrats et d'anciens officiers des renseignements, brossent le portrait du nid d'espions qu'était le Vatican pendant la guerre froide.