En août 2009, Biarritz s'apprête à célébrer le 60e anniversaire du festival du Film maudit. Un événement symbole de la révolte d'une génération de cinéastes, qui prend racine dans le contexte de l'après-Seconde Guerre mondiale, quand, en contrepartie de l'aide américaine apportée par le plan Marshall, les deux tiers de l'exploitation des films en salles sont réservés aux productions de Hollywood. Face à cette domination, des voix se font entendre, emmenées par Jean Cocteau. Autour de lui, des cinéastes en activité, comme René Clément, Jean-Charles Tachella et Robert Bresson, ou en devenir, comme Eric Rohmer, Jacques Rivette ou François Truffaut, mais aussi des critiques, vont s'unir pour défendre ce qui préfigure la notion de film d'auteur. Autour du ciné-club Objectif 49, ils organisent le festival du Film maudit.