De mai 1942 à l'automne 1943, 250 000 juifs ont péri à Sobibor, dans ce camp de la mort situé en Pologne, près de la frontière ukrainienne. Mais le 14 octobre 1943, les prisonniers se révoltent. Ils viennent d'apprendre que leur extermination était programmée, et qu'aucun ne survivrait. Pour eux, il n'y pas d'autre choix. A l'aide de couteaux, de haches et de pelles, ils éliminent leurs gardiens, ouvrent une brèche dans les barbelés et s'évadent. Sur les 300 fugitifs de Sobibor, seuls 47 ne seront jamais repris. Certains d'entre eux témoignent aujourd'hui.