A Madagascar, le «bois de rose» est au coeur de toutes les convoitises. Pour les bûcherons clandestins, les derniers arbres du pays constituent la source principale de leurs revenus. Pour cinq euros par jour, ils doivent descendre de la montagne un rondin de près de 500 kilos : une épreuve de force qui dure trois jours. La pauvreté entraîne des milliers de paysans dans le sud de l'île, à «Ilakaka», le plus important gisement de saphirs au monde. Depuis une dizaine d'années, cet eldorado attire des étudiants, des chômeurs, des chauffeurs de taxi, toute une population de déshérités qui vient chercher fortune.