Depuis trente ans, un crime, silencieux mais redoutable, ne cesse de croître : le viol comme arme de guerre. En Bosnie, au Rwanda, en RDC, en Syrie, femmes et enfants en sont les premières victimes. Mais en Libye, le viol frapperait surtout les hommes. Personne n'a encore réussi à prouver ni à juger ce crime. Mais pour la toute première fois, des victimes prennent la parole, brisant l'un des pires tabous du monde arabo-musulman. Elles racontent les prisons clandestines, la violence, les humiliations et les tortures commises par les milices armées dans un pays plongé dans le chaos depuis la chute de Kadhafi.