Pendant vingt ans, Samsonite a fabriqué des bagages à Hénin-Beaumont, dans le Pas-de-Calais. En 2005, le groupe américain décide de fermer son unique site français mais présente aux salariés des repreneurs qui offrent une reconversion prometteuse dans la fabrication de panneaux solaires. Dix-huit mois plus tard, pas un panneau n'a été fabriqué, et l'usine dépose le bilan. Les salariés, licenciés sans indemnités, dénoncent une machination juridico-financière crapuleuse. Une longue bataille judicaire commence, menée par les «pasionarias» de l'usine, avec le soutien de Fiodor Rilov, un avocat spécialisé dans ce genre d'affaires.