Marie-Agnès Gillot
Biographie de Marie-Agnès Gillot
Marie-Agnès Gillot est née le dimanche 7 septembre 1975 (Vierge ♍) à Caen, Calvados, France (49 ans)
Marie-Agnès Gillot, née le 7 septembre 1975 à Caen (Calvados), est une danseuse et chorégraphe française. Elle est étoile du ballet de l'Opéra de Paris.
Marie-Agnès Gillot est née d'une mère comptable et d'un père kinésithérapeute. Elle abandonne sa vocation première qui était le chant lyrique et commence la danse à l'âge de cinq ans dans les cours de Chantal Ruault.
Ses professeurs décèlent en Marie-Agnès Gillot de nombreuses possibilités et lui conseillent de passer le concours d'entrée de l'École de Danse de l'Opéra national de Paris. Admise, elle quitte Caen pour Paris à l'âge de neuf ans.
Marie-Agnès Gillot rencontre des problèmes de santé durant son cursus. Atteinte d'une double scoliose qui lui laissera une déformation du dos et la fera souffrir durant toutes ses années de danseuse, elle se voit contrainte de porter un corset quotidiennement, en le cachant, pendant 21 heures sur 24 et qu'elle ne quitte que pour danser.
Marie-Agnès Gillot intègre le corps de ballet de l’Opéra de Paris en 1989 avec une dispense d'âge. En 1991 Marie-Agnès Gillot est promue quadrille, coryphée en 1992 et sujet en 1994. Elle participe au Concours international de ballet de Varna en 1992, où elle arrive finaliste et participe à la création d'Attentat poétique de Daniel Larrieu.
Marie-Agnès Gillot danse Giselle du chorégraphe suédois Mats Ek en 1993. Cette année elle interprète également une des fées du prologue de La Belle au bois dormant de Rudolf Noureiev lors de la soirée «Jeunes danseurs» à l'Opéra Garnier.
Elle participe à la création du ballet Le Parc d’Angelin Preljocaj et danse Sérénade dans le rôle de l’Ange et Capriccio de Balanchine l’année suivante. En 1996 Gillot participe à la création du Magnificat de John Neumeier et est choisie une fois de plus pour danser une soirée Jeunes danseurs (soirée qui a pour but de mettre en avant des jeunes talents) aux côtés de Karl Paquette pour interpréter: le pas de deux du Corsaire (Marius Petipa), Casse-noisette (Noureiev).
Kader Belarbi choisit en 1997 Marie-Agnès Gillot, toujours sujet, pour sa création Salle des pas perdus. Elle danse dans Signes de Carolyn Carlson, La Belle au bois dormant de Rudolf Noureev où elle est la fée Violente, la fée Carabosse ou la fée Lilas. Elle est Henriette et danse le grand pas espagnol dans Raymonda de Rudolf Noureev. Cette même année, Marie-Agnès Gillot reçoit le Prix du Cercle Carpeaux récompensant de jeunes danseurs prometteurs.
Elle participe en 1998 pour la troisième fois à la soirée Jeunes danseurs, où elle danse le grand pas classique hongrois de Raymonda (Noureiev), So schnell de Dominique Bagouet, Le Sacre du printemps de Vaslav Nijinski et le premier pas de deux dans Vaslav dans la version de John Neumeier. Mais Gillot obtient de rôles comme Myrtha dans Giselle, la maîtresse de Lescaut dans L'Histoire de Manon, la reine des dryades ou la danseuse des rues dans Don Quichotte de Rudolf Noureev. En début d’année, elle reçoit le prix de l’AROP.
Marie-Agnès Gillot est promue première danseuse en 1999, à l’âge de 24 ans. Elle participe la même année à Clavigo, création de Roland Petit pour l’Opéra, dans le rôle de L’Étrangère ainsi que Le concours de Maurice Béjart. ...
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Marie-Agnès Gillot est principalement connue pour ses rôles de "danseuse étoile" dans Les grands entretiens de Daphné Roulier, "la Mort" dans Le Jeune Homme et la Mort, "la reine des Dryades" dans Don Quichotte, "danseuse étoile et chorégraphe" dans Fauteuils d'orchestre.